London at Hanson Time !
Décidément j’aurais passé beaucoup de temps à Londres ces derniers mois !
Cette fois-ci, il s’agissait d’une semaine entière centrée autour d’un thème qui me tient particulièrement à cœur : le groupe Hanson, qui faisait 5 concerts (1 concert = 1 album, mais je reviendrai sur le concept plus en détails dans un prochain article).
L’occasion de profiter de Londres au passage et surtout de revoir plus longuement que d’ordinaire une joyeuse petite troupe de potes que je ne vois que trop peu.
Le jour où l’on s’est pris le plus de pluie sur la tronche, est celui indiqué en grand soleil par l’appli MétéoFrance, qui prouve ainsi sa nullité pour les prévisions à l’étranger.
« Love Trees » : c’est drôle, j’avais photographié en septembre le même panneau, exactement au même endroit, mais avec son inscription d’origine.
Camden Town’s billboard. Giant bird à Embankment. Édifice de papier.
Musiciens à Covent Garden, Shelton Street et sur le pont d’Embankment.
Big Ben (sous la pluie), Saint-Paul’s Cathedral (sous un presque soleil), Westminster Abbaye (sous la pluie)
C’est fou comme le cinéma français tapisse les murs du métro londonien … il y avait également des affiches de Mammuth !
Le truc particulièrement cool de cette semaine, était le fait d’avoir la chance d’être logée dans ce qu’on appelle communément un hôtel 5 étoiles.
En plein cœur de Londres.
A 10 minutes à pied de la salle.
A un tarif plus que méga compétitif.
Gros gros kiffage.
Mais une fois que l’on a goûté à ce luxe, le retour à l’hôtel bon marché (en l’occurrence pour la dernière nuit cette semaine) est fort rude !
Accessoire alterné régulièrement avec le parapluie. Mais le parapluie a quand même nettement plus servi.
Répétitions pour la flashmob UK à Hyde Park. Mais malheureusement, le jour J, devant la cathédrale Saint-Paul, un malencontreux problème de sono a rendu impossible le lancement de la flashmob … ce qui était dommage car ils avaient remanié la choré de façon très sympa et que beaucoup de fans européen(ne)s étaient là. Partie remise !
Sortie UK. Sésame(s). Ascenseur.
Ça c’est bien un truc qui ne m’avait pas manqué. Et sous la pluie c’est particulièrement infernal. Donc nous nous sommes limitées à de petites 45 minutes de queue journalières.
Aux USA, les Hanson organisaient lors de leur dernière tournée des Walk (1 miles, pieds nus) avant le concert: pour chaque participant ils reversent 1 dollar à une association humanitaire.
Le premier Walk européen a eu lieu à Londres vendredi dernier. Il a commencé à pleuvoir exactement 5 minutes avant le début, et le soleil est arrivé 30 minutes après la fin. Ils ont donc marché pieds nus sous une pluie battante. Suivis pas une nuée de parapluies (plus de 300 participations contre une petite centaine la plupart du temps aux USA), avec quand même pas mal de gens en chaussures.
Je ne l’ai pas fait, car je me suis fait enrôlée pour gérer les feuilles d’inscription. Ce qui fût sportif d’ailleurs, vu la pluie et le monde. Mais ça nous a valu un front row donc ça valait le coup.
La pancarte du milieu est la plus drôle qu’on a croisée, en réponse à ce tweet.
Le souci du détail : chaque soir, la grosse caisse s’est vue revêtue du logo correspond à l’album joué.
Les concerts furent assez indescriptibles. Il y a une connexion inexplicable qui me relie à cette musique depuis plus de 14 ans (et donc plus de la moitié de ma vie !), et malgré tous les groupes que j’ai vus jouer depuis, même ceux que j’aime profondément, jamais je n’ai trouvé la même intensité ambiante.
Intensité décuplée par le fait qu’ils ont joué intégralement tous leurs albums. Chaque chanson, chaque couplet, chaque refrain est chargé de souvenirs (moins pour les titres plus récents, mais tout de même), il y a un vrai truc qui se dégage de la scène, une interaction au-delà des mots avec le public …
Si je me dote de toute l’objectivité que je peux trouver, il pourrait bien sûr y avoir quelques points négatifs à souligner, mais assez insignifiants en comparaison de l’énergie dingue dégagée par le groupe portée par l’enthousiasme de la salle.
Musicalement, c’était une semaine dingue (même si très honnêtement j’étais contente de rentrer et d’écouter autre chose), humainement tout autant (mine de rien c’est toujours agréable de retrouver des gens qui comprennent pleinement votre passion secrète :D), avec la véritable impression d’être dans un monde parallèle (la langue, le sujet central, les petits dramas de la queue …).
Un mélange qui fait que l’on revient totalement ravie d’avoir pu vivre ces moments, mais quand même bien contente de rentrer !
J’ai adoré cette épopée. Et c’est fous comme tes petits pola donnent un apercu de l’ambiance. Je comprends trop ce que tu veux dire, la nostalgie retrouvée toussa. 🙂
ça me fait plaisir, merci !