Citations – Isabelle Coudrier
Le printemps est une saison douteuse et honteusement surévaluée. Une saison pleine de coups bas et de trahisons, de giboulées et de bourrasques, de gelées tardives et mortifères, bref une saison de poignards dans le dos. [p. 12]
Elle souffrait de ne pouvoir partager ses souvenirs avec personne. Se souvenir seul, sans être accompagné dans sa mémoire par ceux qui devraient la partager, est une expérience douloureuse. [p. 220]
A un moment donné, les parents deviennent ces personnes lointaines à qui on envoie des cartes postales et à qui on téléphone pour dire qu’on est bien arrivés. [p.610]
C’est juste parce que je donne les détails que ça a l’air compliqué. Si tu suis les indications, tu ne peux pas te perdre. C’est quand les choses ont l’air simple parce que tu n’as pas les informations, que les itinéraires s’avèrent compliqués. [p. 634]
Il remonta le boulevard Brune jusqu’au métro, arpentant sa solitude sans recours à la recherche d’un repos impossible. [p. 643]
Elle se sentit légère, comme si, balayant les rues, le vent lui nettoyait le cœur. [p. 700]
Isabelle Coudrier, Va et dis-le aux chiens