Émilie Simon – Franky Knight
Un album qui a beau n’être sorti que la semaine dernière mais qui risque fort de figurer dans mon top 10 2011…
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Le sixième album studio d’Emilie Simon est également la bande originale du film La Délicatesse de David et Stéphane Foenkinos. Une association qui n’a rien d’étonnant puisque l’histoire fictive du roman de David Foenkinos comporte des similitudes troublantes avec celle d’Emilie Simon. Franky Knight est donc à la fois un album très personnel et un album illustrant un film, avec comme thème central et commun la perte de l’être aimé.
I wrote some songs, they’re all for you, There’s nothing else that I can do sont les mots qui ouvrent l’album et ainsi dès Mon Chevalier l’on se rend compte que Franky Knight est avant tout une très belle déclaration d’amour. Et en ce sens, ce n’est pas un album vraiment triste, poignant sans aucun doute, mais pas triste, comme le montrent des chansons comme I call it love musicalement très fifties ou Franky’s princess qui malgré un texte dur (Tell me why I’m still when you’re not, what’s the deal ? I don’t want you to go, I try so hard but I miss you so) donne plutôt envie de danser.
Musicalement, les instruments sont plus chaleureux que sur son précédent album, The Big Machine, Emilie Simon a choisi ici de revenir vers des sonorités plus organiques, avec même des chansons complètement acoustiques : la comptine douce Sous les étoiles, l’instrumentale Les amants du même jour ou encore Bel amour où l’introduction au piano et la mélodie douce sont contrastées par des chœurs qui prennent de plus en plus d’ampleur comme un cri de douleur qui gronde.
Les paroles sont souvent poignantes: Si je pouvais braver la mort j’irais te chercher (Bel amour), Et je regarde pendant des heures tous ces nuages / Mais même là au fond du ciel, je ne te vois pas (Mon chevalier), on sent qu’il y a dans ces chansons les différentes étapes nécessaires à l’acceptation de la perte d’un être cher, et ainsi les deux derniers titres comportent un espoir plus léger I feel stronger today (Walking with you), Le long des heures je sème pour toi ce doux poème (Jetaimejetaimejetaime).
Après avoir écouté cet album, les mots « tristesse magnifique » et « beauté poignante » nous viennent aux lèvres, mais peut-être que simplement le qualifier de très touchant suffirait …
Tracklist
- Mon chevalier
- I call it love
- Holy pool of memories
- Something more
- Bel amour
- Franky’s princess
- Sous les étoiles
- Les amants du même jour
- Walking with you
- Jetaimejetaimejetaime
Beauté du texte, sensibilité des sonorités, assurément. Mais en écoutant l’album, il manquait quelque chose. Un peu plus dépouillé qu’à l’accoutumée, ce n’était pas la voix d’Emilie qui allait venir remplir le déficit. Je m’attendais plus à un album et après un cd comme The big machine, je trouvais ça agréable à écouter mais un ton en dessous des précédents, peut-être trop « doux ».
Puis j’ai vu le film qui allait avec. L’ampleur qu’il manquait au son, l’image l’a apportée. Ce n’est plus simplement beau. Ca remue les tripes, c’est… délicat. Et le côté biographique prend parfaitement son sens fictif. C’en devient même troublant.
Donc si j’étais sceptique au prime abord, ce cd est vraiment beau, poignant, sans avoir vraiment l’air d’y toucher. J’espère qu’ils auront la bonne idée d’inclure la BO au futur DVD…
Beauté du texte, sensibilité des sonorités, assurément. Mais en écoutant l’album, il manquait quelque chose. Un peu plus dépouillé qu’à l’accoutumée, ce n’était pas la voix d’Emilie qui allait venir remplir le déficit. Je m’attendais plus à un album et après un cd comme The big machine, je trouvais ça agréable à écouter mais un ton en dessous des précédents, peut-être trop « doux ».
Puis j’ai vu le film qui allait avec. L’ampleur qu’il manquait au son, l’image l’a apportée. Ce n’est plus simplement beau. Ca remue les tripes, c’est… délicat. Et le côté biographique prend parfaitement son sens fictif. C’en devient même troublant.
Donc si j’étais sceptique au prime abord, ce cd est vraiment beau, poignant, sans avoir vraiment l’air d’y toucher. J’espère qu’ils auront la bonne idée d’inclure la BO au futur DVD…
Rétrolien : A night with Franky, Émilie Simon à la Salle Pleyel | Le Palindrome