Le travail des nuages – Fanny Salmeron
Eloïse, à tente ans, aimerait bien que sa vie soit une réussite. Mais comment le savoir, à quoi la comparer, quelles sont les échelles de valeurs d’une vie, est-ce que ça se note de zéro à dix ? De zéro à vingt, de zéro à cent ? Est-ce que la moyenne c’est acceptable ? (…) Comment ça se mesure le bonheur ?
Extrait de La note – p 137
J’avais adoré le premier roman de Fanny Salmeron. Alors forcément j’attendais le second avec impatience.
Il est sorti le 25 août. Mais j’ai triché un peu, car elle me l’a envoyé quelques mois en avance. Et c’est terrible car malgré toute la volonté que j’avais prévu de mettre pour le faire durer un peu, je l’ai dévoré lu d’un trait. Mais relu aussi du coup, à la bonne date. Parce que toujours cette façon d’écrire si particulière, imagée, évidente…
C’est très beau, doux, ça parle d’éoliennes, de nuages, d’un frère et d’une sœur, d’un grand amour.
C’est dur parfois, souvent mélancolique, mais toujours beau.
Ça ne se décrit pas vraiment, ça s’apprécie à chaque ligne.
On n’a envie d’en sauter aucune, de se rappeler de plein de passages.
Et puis il est joli ce livre : il y a des petits nuages entre les chapitres.
Je crois que ce sera mon prochain cadeau à faire de façon récurrente ». C’est même sûr.
Quatrième de couverture
Année Zéro, Éloïse a quatorze ans et tombe amoureuse d’Andrea. Mais Andrea est fiancé à une autre. Ce sont des choses qui arrivent. De l’année zéro jusqu’à l’année seize, dans la vie d’Éloïse et de son petit frère Milan, il y aura des rencontres, des espoirs, un petit chat noir, une chanson de Barbara, des bonbons crocodiles, des voyages et des nuages par-dessus. Ils apprendront comment grandir le cœur serré sans jamais s’arrêter de regarder le ciel.
» La playlist De la musique pour les crocodiles à écouter en parallèle
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ça doit faire deux semaines que ce joli livre aux couleurs d’un ciel tout sauf parisien est posé sur ma table basse. Je m’étais dit que je prendrais mon temps pour l’entamer, j’avais même posé un marque-page dessus. Et j’ai retrouvé cette écriture douce-amère faisant planer un spleen lancinant mais surtout pas pesant..
Bon en fait je l’ai commencé il y a deux heures. Et maintenant j’ai envie de recommencer.
C’est terrible, on ne peut pas s’empêcher de le lire d’un trait ! Et idem j’ai eu envie de recommencer immédiatement.
je ne l’ai pas lu d’un trait. Le début m’a fait des noeuds au ventre, et j’avais envie de les secouer et de leur dire : HEY, vous pouvez pas continuer comme çà. C’est pas çà la vie. C’est pas les mensonges. Au delà de çà, j’ai adoré le style d’écriture. Comment en un paragraphe avec des mots simples, on visualise totalement une scène.
Bon pis la fin m’a tuée un peu, je m’y attendais pas. Mais du coup ca a beaucoup beaucoup plus de sens du pourquoi du comment. Mais ca m’a encore plus énervé. Les gens quoi. La vérité, ya que çà de vrai. Anyway ^^
Plus qu’à finir le premier maintenant 🙂
J’avais pas vu non plus venir la fin, c’est ça je crois qui donne envie de le relire tout de suite : voir ce que ça donne avec « la clef ».