Mon Top albums 2010
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Le traditionnel top de fin d’année … un exercice toujours difficile car le choix est cruel (et non exhaustif), mais qui est surtout l’occasion de mettre en avant certains albums qui ne le seront pas ailleurs et qui nous ont plu. Alors voici quelques albums qui m’ont particulièrement touchée cette année.
Lilly Wood & The Prick – Invincible friends (en écoute sur Deezer)
« Inclassables, les chansons qui composent l’album parcourent les styles musicaux, se posant dans les eaux de la pop dansante pour Down the Drain et My best, s’offrant une pause folk dans sa plus pure tradition avec Little Johnny, et le temps d’une Prayer en C, nous aurons même l’occasion d’entendre un (génial) riff de flûte traversière ! ». Un bel album, pour toutes ces raisons là et bien d’autres.
The Album Leaf – A chorus of storytellers
Sur cet album, Jimmy Lavalle a fait participer tout son groupe et chante sur plus de morceaux. Ce qui change sensiblement l’ambiance qui se dégage de l’ensemble, donnant une couleur différente à ce cinquième album. Mais avec toujours ce sentiment de douce évasion planante que l’on ressent en écoutant la musique de The Album Leaf.
Hanson – Shout It Out (en écoute ICI)
Pour faire un top honnête, je ne pouvais laisser de côté cet album, d’un groupe que j’affectionne depuis très longtemps même si plus personne n’en parle dans nos contrées. C’est leur cinquième studio et certainement le plus coloré. Les cuivres sont lâchés et les mélodies se font dansantes, on sent une vraie liberté assumée et c’en est particulièrement réjouissant.
Two Doors Cinema Club – Tourist History (en écoute sur Deezer)
Ou comment découvrir un album 15 ans après tout le monde, parce que vous entendez tellement de bien d’un concert que vous vous dites que peut-être ça ne serait pas une mauvaise idée de jeter une oreille. Et gros kiffage. Oui c’est le mot qui s’impose. Des riffs qui donnent envie de bouger, des morceaux vraiment sympas … Le problème c’est que maintenant il va falloir attendre un peu avant qu’ils ne repassent jouer par ici. Damned.
Agnès Obel – Philarmonics (en écoute sur Deezer)
C’est un album d’une rare douceur et d’une beauté complète… tout en délicatesse, assez épuré, où la voix et le piano prennent tout l’espace, même si d’autres instruments s’ajoutent discrètement. En ces temps de froide blancheur, c’est un peu l’album idéal.
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Raphael – Pacific 231 (en écoute sur Deezer)
Dans cet album, il y a une espèce de noirceur rageuse, une mélancolie familière, quelque chose d’émouvant. Il est moins acoustique que le précédent, teinté de chœurs d’un style nouveau pour la musique de Raphael (Je hais les dimanche, La petite Misère) et de guitares lancinantes, avec toujours cette écriture tourmentée, mais plus poétique. Chansons sur lesquelles s’attarder particulièrement : Le bar de l’hôtel, Je détruis tout et Dharma blues.
Mumford And Sons – Sigh no more (en écoute sur Deezer)
Les chansons sont un peu toutes construites pareil : une lente montée avant envolée finale qui part génialement dans tous les sens. Mais qu’importe : guitares, banjo, instruments à cordes divers et cuivres se superposent pour nous plonger dans un univers des plus folk tout en tendant vers le rock et les ensembles de voix qui se mêlent à celle du chanteur principal sont superbes. Si l’on ne devait écouter qu’une chanson, ce serait Little lion Man. It was not your fault but mine, and it was your heart on the line…
Chapelier Fou – 613
Il y a des albums faits d’une musique hypnotique. 613 est de ceux-là. On ne sait pas trop dans quel style classer la musique de Chapelier fou, mais justement : le mélange habile de boucles electro, de violon, avec un enchevêtrement de sonorités étranges, et l’espèce de poésie planante et cinématographique qui se dégage de tout ça, font qu’on ne s’arrache qu’avec regret de cet album. Le morceau Luggage est à écouter absolument.
Angus & Julia Stone – Down the way (en écoute sur Deezer)
Un régal de douceur folk, porté par la désormais très connue Big Jet Plane, et qui regorge de bonnes chansons dans cette lignée comme And the boys, Black Crow… et d’autres où les voix du duo se font plus graves comme la poignante Draw your swords ou Santa Monica Dream. Un excellent second album qui nous avait permis de rencontrer le duo pour une très jolie session acoustique et qui leur ouvre les portes d’un succès grandissant en Europe.
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Florent Marchet – Courchevel (en écoute sur Deezer)
« Plus l’on se plonge dans les chansons, plus la finesse des arrangements apparaît, nous enveloppant totalement dans des atmosphères très différentes selon les morceaux », « Si la musique étonnamment entraînante est ce qui nous accroche en premier, les écoutes qui suivront la première n’auront de cesse de nous faire découvrir les petites perles dont regorgent les paroles. » Ou le mieux c’est encore de lire ma chronique l’ordre et en entier. Mon album de l’année, sans hésitation aucune.