Patrick Cauvin, et quelques souvenirs de lecture
Il y a quelques jours j’ai appris la mort récente de Patrick Cauvin.
Cela m’a plongée dans une sorte de douce nostalgie : certains de ses livres font partie de ceux que j’ai le plus lus durant mon adolescence. A l’époque où j’avais le temps de relire de nombreuses fois mes livres préférés, un peu comme on regarderait plusieurs fois le même film.
Comme beaucoup, j’ai fait partie des lecteurs d’E=mc² mon amour et me suis laissée prendre par le récit des amours contrariées de ces deux enfants surdoués. Ce fût ma porte d’entrée dans son univers.
Et puis me sont passés entre les mains L’amour aveugle, Monsieur Papa, Présidente, Pythagore je t’adore … et en regardant dans ma bibliothèque, je me suis rappelée d’autres titres, dont j’avais oublié qu’ils étaient de lui aussi : Laura Brams, Haute-Pierre, Théâtre dans la nuit. Chaque couverture me rappelant de nombreux souvenirs …
C’est fou comme certains auteurs peuvent vous marquer, finalement.
Alors j’ai relu Monsieur Papa.
Ce génial récit qui emprunte le ton d’un enfant de 11 ans plein d’humour et doté d’une imagination sans limites. Un livre qui n’a pas pris une ride, même s’il nous plonge dans un décor de la fin des années 70, et dont les phrases familières me font toujours autant sourire. (Pour lire un extrait » hop).
Ce roman se termine par la phrase :« Dehors, le soleil ruisselait sur les boulevards ». Une jolie image, que je vais laisser flotter pour finir ce post 😉