Mini-chroniques : Stromae, Never Shout Never et Brisa Roché
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Stromae – CheeseAux premières écoutes d’Alors on danse, je n’ai pas été franchement emballée. Mais en même temps, ce style m’intriguait, alors j’ai écouté l’album. Et j’ai vachement aimé. Cet espèce de beat old-school omniprésent dans les chansons de Stromae, les boucles de synthé qui nappent le tout, son flow toujours régulier et un peu désabusé, ses textes empreints d’une certaine originalité dans la façon d’aborder les thèmes : Te Quiero qui met en scène un gars découragé d’avance de tomber amoureux, Dodo qui aborde les violences conjugales sous forme d’une comptine cynique, House’llelujah qui fait de la musique une religion … Bref au fur-et-à-mesure de l’écoute on y prend goût. |
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Never Shout Never – What is love ?Derrière ce nom se cache Christofer Drew Ingle, un ado américain au look original et visiblement très prolifique musicalement puisqu’il a déjà à son actif 5 EP et 2 albums. Il a une écriture très directe comme c’est assez à la mode ces temps-ci, mais avec un vrai truc musical derrière, pas forcément révolutionnaire mais rudement bien fichu et avec des idées sympa. Can’t stand it permet de se faire une idée assez rapide de son univers, même si c’est à Sacreligious que va ma préférence, pour l’ajout de doubles voix au fur-et-mesure qu’avance la chanson. Tout l’album est ponctué de petits passages avec des chœurs sympas, de sonorités inattendues , de petits riff cools … Un vrai coup de cœur ! |
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Brisa Roché – All right nowMême si Brisa Roché a déjà sorti deux albums (dont l’un à la pochette géniale), j’avoue ne jamais avoir pris le temps de m’y pencher vraiment. Et aux premières notes de l’album je me suis rappelé pourquoi : sa façon de chanter. Toujours à mi-chemin entre le pas très mélodieux et l’approximatif. Mais en même temps il y a un je-ne-sais-quoi qui vous accroche tout de même et qui devient limpide sur Sweat King : Brisa Roché a un art certain dans la composition des refrains ! Celui de Sweat King n’est pas le seul exemple loin de là, après un premier couplet quelque peu poussif Do what you can do dévoile également un génial refrain qui se suffirait à lui seul en boucle. L’ambiance générale de l’album est très agréable à écouter, les arrangements vraiment sympas ( les claps de It’s alright, les « oooooh » de Hard is love ….). Mais difficile tout de même d’aimer vraiment un album lorsque la voix principale vous fait grimacer un couplet sur deux …. |
Rétrolien : Playlist : Juillet 2010 | Le Palindrome
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