La tête en friche
Pitch
Germain, quasi analphabète, vit sa petite vie tranquille. Sa mère s’est retrouvée enceinte de lui sans l’avoir voulu, il n’est pas cultivé, il est resté « en friche ». Un jour, il fait la connaissance d’une très vieille dame…
Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir vu ce film au cinéma de Neuilly-sur-Seine, entourée de grand-mères, avec la mienne à mes côtés ou si c’est parce que ça parle de livres, d’amitié … mais toujours est-il que ce film m’a vraiment émue.
Bien sûr, la fin est « facile », il y a quelques trucs un peu trop romancés mais il n’empêche. C’est un beau film. Depardieu y est grand, l’ensemble sonne juste, et le poème de la fin résume tout superbement.
En sortant j’ai été directement m’acheter le livre, c’est dire.
4ème de couverture
Ce qu’ils mettent au dos des romans, je vais vous dire, c’est à se demander si c’est vraiment écrit pour vous donner l’envie.
En tout cas, c’est sûr, c’est pas fait pour les gens comme moi. Que des mots à coucher dehors – inéluctable, quête fertile, admirable concision, roman polyphonique… – et pas un seul bouquin où je trouve écrit simplement : c’est une histoire qui parle d’aventures ou d’amour – ou d’Indiens. Et point barre, c’est tout.
Ce style d’écriture assez direct, naïf, on le retrouve tout au long du livre. Et c’est prenant. Avoir vu le film avant (ce que je déteste d’ordinaire) permet de repérer les dialogues conservés, les éléments de l’histoire remaniée … et au final j’ai préféré le livre.
L’histoire y est tout aussi touchante, mais plus fine, moins évidente. On voit le monde au travers du regard de Germain et sa naïveté attendrissante. Un régal à lire.