We Pop, le pic nic #2
Ayant raté la première édition pour cause de logistique compliquée, j’avais bloqué mon dimanche 13 juin bien en avance.
C’était évidemment sans compter une coupure nette de tout traffic entre ma gare de banlieue nordique lointaine et Paris. Mais après un mic-mac complexe et 2h30 de trajet j’ai finalement atteint le Pré Saint Gervais et son Parc de la Butte Rouge. Oui parce que We Pop a aussi une vocation pédagogique : vous faire (re)découvrir les parcs les plus excentrés et inaccessibles de Paris.
En revanche, chez We Pop ce qui est top c’est que t’as beau arriver avec 1h et quelques de retard sur l’horaire que tu prévoyais de viser , et bah pof à la minute où tu arrives il y a l’un de tes groupes fétiches, que tu t’étais résignée à louper, qui commence à jouer. C’est bien la première fois que le retard d’une programmation ne m’a pas fait râler !
C’est un peu comme une grande famille les pic-nics We Pop, on connaît un peu tout le monde et il y en a même qui vous abordent sous prétexte de reconnaissage Facebookien. Très bonne ambiance donc, avec des bananes, des cookies et des ballons.
Par contre, honnêtement, pour découvrir certains artistes, ce ne sont pas exactement des conditions idéales : exceptés les groupes façon Gush & Lilly Wood & The Prick, à fortes voix, ou I love my neighbours, à la dextérité showesque, c’était quand même très très difficile de discerner les autres chanter …. pour ceux dont une bonne partie de leurs charmes tient dans les textes, comme Bertrand Belin ou La Fiancée et sa petite voix, on loupait quand même une grande partie du truc.
Et puis je me suis éclipsée à regret en fin d’après-midi, pour retraverser Paris afin d’aller voir Ornette et son Impossible Show ….
Putain 2h30 ! Je comprends qu’il t’ait fallu une banane à l’arrivée.
C’est ça. Et 2 cookies. A moins que ce ne soit 5. Je laisse planer le doute …