Robert Francis (+ Marie-Flore) à La Maroquinerie
Même si le jeune américain n’est pas encore très connu par chez nous, le public était bien au rendez-vous hier soir, dans une Maroquinerie pleine à craquer.
- Date : 08.03.10
- Adresse : 23 rue Boyer, 75020 PARIS
- Téléphone : 01.40.33.35.05
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Article
Marie-Flore (www.myspace.com/mariefloresmusic)
Marie-Flore nous est apparue fragile et hésitante derrière sa grande guitare, mais pleine d’humour, ce qui lui a attiré rapidement l’attention du public. S’accompagnant de loops, elle a installé son univers délicat dans la salle qui se remplissait à vue d’œil, en présentant toutes ses chansons, de façon sérieuse ou non (celle-ci ne veux pas dire grand chose mais c’est en anglais donc c’est pas grave ou encore celle-là a été écrite il y a deux heures donc on verra).
Sur quelques titres, Owlle est venue la rejoindre et leurs deux voix mêlées offraient une harmonie vraiment superbe.
Une jolie première partie.
Robert Francis (www.myspace.com/robertfrancis)
On ne savait pas trop à quoi s’attendre en allant voir Robert Francis en live … découvert pour ma part il y a peu tout à fait par hasard en zappant sur Virgin 17, j’ai bloqué sur Junebug et après avoir jeté une oreille rapide sur l’album, décidé de tenter l’expérience live. Ce qui devait être visiblement la démarche de pas mal de gens présents hier soir, au vu de la moyenne d’âge étonnamment élevée et de l’atmosphère très détendue qui régnait.
Donc Robert Francis. Fidèle à l’image que l’on s’en était faite, il a débarqué sur scène hirsute, chemise à carreaux froissée sur le dos, empoigné sa guitare et c’était parti pour Darkness, qui, s’il était besoin de le faire, a rappelé d’emblée qu’il avait un timbre de voix impressionnant.
La musique de Robert Francis est un mélange pop/rock de riffs à gogos, de mélodies très portées sur les « ooooouh », de basse entêtante et de solos garage… rien de bien neuf en somme, mais c’est une recette efficace qui marche et le tout porté par sa voix avait un rendu très sympathique.
Sa voix qui justement s’est faite plus profonde et grave que jamais sur NightFall avant de repartir avec une facilité déconcertante dans des tons plus aigus sur les refrains de One by One, ne cessant de varier de registres au cours du concert.
Le chanteur semblait ravi d’être là, nous jetant dès les premiers titres qu’il s’agit du best show ever, ce qu’il expliquera par la suite par le fait que c’est l’un des premiers concerts complet qu’il donne, étant abonné pour l’instant aux premières parties, même aux USA. Pour l’occasion, il avait même préparé une petite traduction du refrain de Little girl, mais l’abandonnera finalement en cours de route.
Face à son empressement et son léger côté « chien fou », le public s’est fait gentiment moqueur, le taquinant un peu. L’ambiance en était ainsi très très amicale, rendant ce concert d’autant plus sympathique.
Un premier* concert sur le sol français plutôt réussi donc.
* si l’on excepte bien évidemment le showcase donné un mois auparavant au Scopitone dans un cercle très restreint