Amy MacDonald à La Cigale : Lettre ouverte !
Son nouvel album, A curious thing, est prévu pour début mars et la jeune écossaise était de passage à Paris hier soir pour présenter ses nouvelles chansons, dans une Cigale sold out.
- Date : 03.02.10
- Adresse :120, boulevard Rochechouart, 75018 Paris
- Web : www.lacigale.fr
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Lettre ouverte
Amy, je te dois quelques excuses. Parce que j’ai adoré ton premier album. Que je l’ai écouté en boucle. Que je me suis escrimée à essayer de chanter le refrain de This is the life au bon tempo. Que j’ai finalement réussi, mais que malgré tout cela je ne suis pas venue la chanter en chœur avec toi depuis la fosse de tes deux précédents concerts parisiens. Parce qu’un jour je suis tombée sur une vidéo live sur laquelle ton accent visiblement nettement plus prononcé en concert que sur album m’a totalement freinée, de peur de perdre la perception initiale que j’avais de tes chansons. Une très bête histoire d’accent somme toute.
Deux ans plus tard, ton album continuant de tourner régulièrement sur ma platine, j’ai décidé de tenter quand même l’expérience live.
Et tu es arrivée sur scène ce soir, dans cette petite robe bleue à paillettes, juchée sur d’immenses talons, au son des rythmiques catchy que lançaient déjà tes quatre musiciens. Deux nouveaux titres pour commencer, que personne dans la salle ne connaissait, mais l’on sentait déjà le public prêt à se laisser embarquer.
Quelques mots pour nous dire que tu te sentais « back home » dans ce pays où personne ne comprend rien à ce que tu dis à cause de ton accent (comme quoi !), et tu as lancé l’intro de This is the life, dans une version nettement plus énergique que celle que l’on connaît, déchaînant ainsi le public qui semblait particulièrement motivé côté participation.
Je t’ai découverte très rock, à l’aise sur scène, et je me suis vraiment demandée pourquoi j’avais attendu tout ce temps pour venir te voir.
Les nouvelles chansons se sont enchaînées et tu as pris un moment pour t’excuser car « il n’y a rien de plus ennuyeux quand on vient voir un artiste que l’on aime et qu’on ne peut pas tout chanter« .
Le Mr Rock and Roll qui a suivi a donc immédiatement soulevé la salle, et devant pareille ambiance, on ne peut que se dire que tes concerts habituels doivent être un vrai régal. Ton public est vraiment de celui qui participe intelligemment, tapant des mains (sur les bons temps), chantant dès qu’il peut (de façon juste et en connaissant les paroles), le tout dans un esprit détendu et bon enfant.
Je ne sais pas si Spark fera partie des singles du prochain album, mais comme on a assisté à une sorte de paroxysme côté volume de claps et participation public, il y a des chances que ça soit un choix à envisager ! Troubled soul et sa mélodie poignante a aussi été l’un des moments forts du concert.
Deux chansons du premier album pour finir ce concert qui a filé à la vitesse de l’éclair, dont la sublime Let’s start a band. Pas besoin de lancer « C’mon Paris », car Paris était plus que présent sur cet excellent final !
Et puis tu es revenue seule pour le rappel, nous offrir une superbe reprise de Dancing in the dark. Et du fond de la salle, nous avons eu la chance d’avoir un trio d’anglais qui ont fait de jolis chœurs, rendant la chanson d’autant plus jolie.
C’est sur Don’t tell me that it’s over que tu nous as finalement laissés pour de bon, sur un dernier « Merci beaucoup » à l’accent français parfait.
Toutes mes excuses donc pour avoir largement sous-estimé tes qualités scéniques et d’avoir bêtement été frileuse quant à cet accent qui devenait même charmant au fil des chansons. Ce passage parisien était un vrai régal et pour le prochain, nul doute que je serai là, en ayant au préalable pris le soin comme tu nous l’as conseillé de bien apprendre les paroles des nouvelles chansons !
