Mini-chroniques: Sox, Ruddy Descieux et Antony and the Johnsons

Sox - Birth Etcetera
Disponible
Mental Groove Records

Sox – Birth Etcetera

Découvrir La violence … puis Birth … être happée par la mélancolie qui s’en dégage, se plonger dans Birth Etcetera, l’album de Sox.

Plusieurs ambiances s’y mêlent, on oscille entre l’électro pure et des sons plus acoustiques … mes préférées restent La violence et Birth, mais également Watching TV et sa douceur synthétique, ainsi qu’Interview parce que j’aime bien les morceaux où sont entrelacés des extraits de films ou d’interview en l’occurrence.

Je n’écoute pas beaucoup d’albums electro et/ou quasi intégralement instrumentaux, mais j’aime le faire quand ceux-ci m’évoquent de jolies images et c’est le cas de nombreux titres sur Birth Etcetera.

» Ecoutez l’album sur Bandcamp
» Morceau bonus et inédit à télécharger : Outro

Ruddy Descieux - XY
Disponible
Autoproduit

Ruddy Descieux – XY

XY est un mini-album à l’univers très particulier et je dois avouer que j’ai mis un moment à l’apprivoiser. Difficile de le mettre dans une catégorie, car Ruddy est assez caméléon, changeant de façon de chanter ou de langue selon les chansons, passant de mélodies très pop à d’autres plus douces ou au contraire plus heurtées (Storm).

Finement arrangé, XY regorge de jolies choses: l’intro cuivrée de Spreadlove, le très beau final de 4 saisons, la délicate et aérienne Flying dans son intégralité, les cuivres et les choeurs en fond de J’en ai vu … des arrangements qui font vraiment la richesse de cet EP et dont l’inventivité est assez géniale.

» www.ruddydescieux.com

Antony and the Johnsons- Cut the world
Disponible
Rough Trade

Antony and the Johnsons- Cut the world

Déjà qu’à la base Antony and the Johnsons c’est magnifique, si en plus ils nous offrent un album live, de leur tournée avec l’Orchestre National du Danemark, c’est juste … wow ?

Aucun applaudissement entre les pistes, juste le bonheur de redécouvrir via une orchestration différente des chansons extraites de différents albums – sans que ce ne soit un best-of pour autant – avec évidemment en fil conducteur la voix toujours sublime d’Antony Hegarty. Une voix que l’on découvre également en version parlée, le temps de Future Feminism, un monologue sans musique, qui donne quelques clefs sur la personnalité d’Antony.

Cut the world, la chanson inédite qui donne son titre est particulièrement intéressante, surtout accompagnée du clip (plutôt trash, be careful).

My eyes are coral, absorbing your dreams
Mmy heart is a record of dangerous scenes
My skin is a surface to push to extremes
But when will i turn and cut the world?

» www.antonyandthejohnsons.com

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